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Commune de L'uzège

Vallabrix

Compte-Rendu de la Commission Locale de l’Environnement du 4 juillet 2018

Sur convocation de Bernard Rieu, maire de Vallabrix, la Commission Locale de l’Environnement s’est tenue dans les locaux de la société Fulchiron, sur le site de la carrière de Vallabrix.
Etaient présents :
Société FULCHIRON : Cécile MALAVAL, responsable de la communication
Société FULCHIRON: Baptiste HOURDEBAIGT, responsable du site 
Société CFEG (Compagnie Française d’Etudes Géotechniques) : Christine REY, géologue, conseil de l’entreprise Fulchiron
Mairie de VALLABRIX : Odile PERNIN-VIDAL, 1er adjoint
Mairie de St VICTOR-DES-OULES : Michèle ALVARO, maire, Didier MEJEAN, 1er adjoint et Michel BRUN, conseiller municipal
EPTB Gardons : Jean-Philippe REYGROBELLET
ONF : M. BROUSSE, M. WITTMAN techniciens
Association VITAE : Alain LOONES et Bruno JULIEN
Association SAUVONS NOS VILLAGES : Michel MAHIEUX

A titre individuel, sans invitation : Michel VOISIN, habitant de Vallabrix.

La réunion se déroule en 2 temps : de 10h15 à 13h15, dans les bureaux de l’entreprise
de 14h15 à 17h30, visite du site, partie 3, (Ouest) sur toute la hauteur des paliers, partie 2 (Est), zone sommitale en cours de réhabilitation.

O. Pernin-Vidal introduit la réunion en rappelant le contexte :
– administratif : l’enquête publique concernant la demande d’autorisation d’exploitation de la carrière du Brugas par la société Fulchrion s’est achevée le 2 mai 2018. Le CE a rendu ses conclusions le 31 mai. Parmi ses recommandations : un renforcement du rôle de la CLE.
– climatique : l’enchaînement de deux épisodes climatiques intenses, une sécheresse prolongée suivie un printemps très pluvieux. Quel impact sur la reprise végétale dans la carrière ?

Bilan de l’enquête publique

Cécile Malaval présente un rapport très détaillé qui reprend les réponses faites par l’entreprise au commissaire enquêteur. Le dossier est consultable en mairie et sur le site de la Préfecture.

Poussières

L’audit poussières d’Evadies, demandé par la Préfecture, a permis d’identifier les principales sources de poussières et proposer des mesures de réduction. Les sources les plus importantes sont les zones d’exploitation et de remise en état et le roulage sur piste. Les données historiques montrent à partir de 2015 une nette augmentation sur les zones qui sont entrées en phase d’exploitation (zones 2 et 5 ). A l’inverse, la concentration de poussières diminue fortement entre 2014 et 2017 sur la zone remise en état (zone 3).
-Il a été mis en avant la nécessité de confiner les fines au niveau du séchage par un silo spécifique.

Pour les mesures quantitatives, les plaquettes sont abandonnées au profit des jauges Owen qui sont réparties au sein de la carrière et au pourtour dans les deux villages de Vallabrix et St Victor. Les retombées de poussières doivent respecter la norme de 500mg/m2/j maxi en moyenne sur un mois. La fréquence des mesures est trimestrielle. Les premiers résultats sont conformes, à l’exception d’une mesure aberrante dont il faudra se poser la question du déplacement de la jauge.

Monsieur Reygrobellet formule une réserve quant à la capacité des nouveaux systèmes de mesures de poussières : le bidon semble avoir une capacité correspondant à une pluie cumulée sur 1 mois de 200mm. Ce cumul est fréquemment atteint en automne. Il demande s’il est possible d’avoir un bidon supplémentaire pour chaque station (9 bidons) afin d’obtenir un relevé plus cohérent en période de fortes précipitations.

Quant aux mesures granulométriques, mesure des fines (PM10), deux campagnes d’un mois sont prévues avec deux points de mesure à Vallabrix et à St Victor.

Bruit

Les résultats des analyses sont conformes à la réglementation. Malgré tout, les riverains se plaignent du bruit la nuit. Des insonorisations ont déjà été installées, et la direction ne voit pas comment diminuer encore le bruit de fond.

Circulation

Un contrôle effectué fin 2017 pendant deux semaines indique 409 passages de camions sur la D5 et 875 par St Victor sortant et rentrant sur le site. En dehors des directions d’Alès et d’Uzès, tous les camions ont intérêt à passer par St Victor.
La circulation des camions sur la partie de la D5, entre la sortie de la carrière et le croisement avec la route de Saint-Quentin, est signalée comme dangereuse, notamment au niveau des barrières en bois qui réduisent la largeur de la chaussée.
Proposition : envoyer un courrier officiel à la mairie de Saint-Quentin et à la Préfecture pour solliciter des mesures efficaces de prévention du danger.

Pollution lumineuse

Les éclairages ont été refaits avec des LED moins puissantes et mieux réparties, des zones étaient mal éclairées et dangereuses pour la sécurité du personnel.
Difficile de faire mieux, l’usine fonctionne en 3×8 pour le lavage, et souvent mais pas toujours pour le four.

Consommation d’eau et pollution de la nappe phréatique

Le forage sert d’appoint lors des opérations de lavage, car 80% de l’eau nécessaire à cette fonction est recyclée. En 2017, 155 887m3 ont été puisés dans la nappe. Le besoin théorique pour 400000t/ an est de 165.000m3
Le besoin pour l’arrosage des voies de circulation est estimé à 2000m3 par mois en été, environ 10 000m3 par an.

Suggestion de M. Reygrobellet : les économies d’eau par la population et les activités sont essentielles en été et seront de plus en plus sensibles dans les années à venir. La solution du stockage est souvent la plus adaptée. Il est important que la carrière anticipe ces possibilités pour coupler la création de bassins lors des terrassements d’exploitation. L’aspersion des pistes pour limiter les poussières est conséquent en été (15 m3 par passage, 4 passages par jour, soit près de 2 000 m3 par mois), la création d’un bassin de 6 000 à 10 000 m3 pour ce besoin apparait possible sous réserve d’avoir l’emprise disponible. D’autres besoins peuvent probablement être satisfaits par un stockage disponible en été.

Pour répondre à la demande de l’autorité environnementale, un nouveau floculant va être expérimenté en remplacement du Ferrolin 8686. L’AE a en effet recommandé que les boues contenant ce floculant ne soient plus utilisées sur le site (renforcement des merlons.)
Les analyses d’acrylamide et d’épichlorhydrine, marqueurs des coagulants et floculants, montrent qu’il n’y a pas de contamination de la nappe et ne se retrouvent pas dans les eaux d’écoulement en aval du site.

Ensablement

Le représentant de l’EPTB des Gardons précise que le problème du sable dans l’Alzon est réglé, confirmé par le Goujon Uzétien. Le bassin écrêteur remplit bien son office. La pollution de sable est circonscrite, Le Valadas, très ensablé, continue à se végétaliser et sert de filtre avant le passage des eaux de la carrière dans l’Alzon. Un second bassin a été réalisé sur le Valadas en 2017.

La commune de Vallabrix pose le problème de l’entretien des bassins et plus généralement de tous les ouvrages de rétention du sable au moment où le site va revenir sous sa responsabilité. M. Reygrobellet confirme qu’il y aura une difficulté technique et financière à gérer ce site sans activité économique.

Une discussion s’instaure sur le risque d’ensablement du site, côté Vallabrix, en particulier lors d’épisodes cévenols, après le départ de l’usine. Une solution évoquée par la Sté Fulchiron serait de creuser un grand bassin à la place de l’usine et de le curer une fois plein. Le dimensionnement du bassin pourrait être étudié d’ici la fin de l’exploitation, en fonction de la connaissance acquise des conséquences de fortes pluies sur les zones remises en état.

Clôture

Bruno Julien fait état des dommages subis par la clôture en limite Est de la carrière et rappelle les obligations de l’entreprise sur ce point.

Reboisement 

12000 plants
Pour la zone 3, l’ONF tient un état de chacune des 329 alvéoles numérotées. Elles sont suivies chaque année. L’ONF dit avoir une bonne expérience maintenant des essences qui peuvent supporter les pieds dans l’eau pendant plusieurs semaines suite à de fortes pluies et une forte sécheresse en été.
Les premières plantations ont été faites en 2014, sans apport de terre végétale, 227 alvéoles ont été plantées en 2017 avec apport végétal.
Les derniers constats montrent une bonne reprise et surtout un ensemencement naturel (peupliers, etc) sur 50% des alvéoles dans la partie haute de la carrière, de 80% dans la partie basse (réhabilitée en 2017).
L’utilisation du broyat proposée par le SICTOMU reste suspendue à des analyses de compatibilité qui seront validées par un arrêté préfectoral. La Sté Fulchiron et les représentants de l’ONF reconnaissent que l’enrichissement du sol est un facteur important de la réussite de la reprise végétale.

Biodiversité

Madame Malaval fait le point sur les mesures compensatoires en faveur des espèces protégées qui sont suivies par les Ecologistes de l’Euzière depuis novembre 2017.

Visite du site

La visite du site (partie Ouest) montre que la végétation commence à coloniser les alvéoles, même les plus récemment plantées.
L’ONF a planté des espèces d’arbres qui peuvent s’adapter à un sol ingrat et à des conditions de développement peu favorables (trop ou pas assez d’humidité) : notamment pin, peuplier, acacia, saule. Sur les paliers les plus anciens (partie haute), le couvert est composé d’arbres – encore isolés, d’une végétation herbacée qui couvre le sable et d’arbustes (genets par ex.). Certains végétaux se sont installés par ensemencement naturel. Toutefois, les alvéoles ne présentent pas toutes cet aspect verdoyant : celles qui retiennent l’eau ne sont que faiblement végétalisées sur le pourtour.
Ce problème des alvéoles inondées existe aux différents niveaux des paliers : il constitue un point faible dans la restauration du site et oblige à une vigilance particulière sur la tenue de ces bassins dans le temps.
D’autres points de vigilance sont à noter : des griffes d’érosion se forment sur la hauteur des paliers, nécessitant des travaux consolidation.

Paliers récemment aménagés (partie basse) : l’ONF a couvert le bord extérieur des merlons d’une toile de coco qui permet aux espèces herbacées de s’enraciner et d’éviter l’érosion. Ces travaux concernent les paliers visibles.

L’impression d’ensemble est plutôt favorable et laisse espérer sur cette partie de la carrière, en l’absence de phénomènes naturels très destructeurs, une visibilité du couvert végétal d’ici 5 ans.

Sur la zone 2, la réhabilitation ne concerne que la partie sommitale. L’avancement des travaux est lié à l’exploitation de la zone 5. Cette partie de la carrière constitue la zone la plus exposée à l’érosion éolienne. La restauration d’un couvert végétal est un point essentiel dans la lutte contre la pollution par les poussières et devrait, selon nous, constituer une priorité.

Conclusion

Dans ses conclusions, le commissaire enquêteur souligne la nécessité de mener une « réflexion sur la stratégie de développement du site (..) dans de brefs délais » et ajoute que « la CLE pourrait être impliquée dans cette réflexion et servir de point d’ancrage pour un groupe de travail s’intéressant au suivi, à la stratégie de protection et de valorisation du site ». (p.82)

En accord avec cette analyse, nous proposons de convoquer une prochaine réunion dans le courant de l’automne sur ce seul point : réorganisation de la CLE en instance de concertation et de réflexion sur le devenir de la carrière.

CR sur les notes de A. Loones, JP Reygrobellet, O. Pernin-Vidal et B. Julien

Mise au point de Bernard RIEU

Dans le Républicain du 22 février,  Denis Bancillon   a rédigé un article à charge contre le maire de VALLABRIX. Je veux donc apporter les éléments suivants pour que vous ayez une information objective.

En tant que conseiller communautaire de la CCPU , j’ai pris position publiquement  contre une nouvelle zone commerciale à Montaren .En effet , je considère  que la multiplication des zones commerciales vide les centres villes  de leurs commerces  et participent à l’étalement urbain qui faut limiter au maximum. De plus avec le développement du commerce en ligne, les magasins physiques voient leur fréquentation diminuer et certaines zones commerciales sont en perte de vitesse.

Un collectif s’est constitué et de très nombreux citoyens de l’Uzège se sont mobilisés contre ce projet.

Je pense que nous devrions tout   mettre en œuvre pour développer le tissu économique qui favorise la création de richesses sur notre territoire : créer des pépinières d’entreprises, des ateliers relais, des zones artisanales et avoir une politique volontariste pour installer de jeunes agriculteurs et agricultrices. Denis  Bancillon pense au contraire que la zone des Sablas est une opportunité pour le pays d’Uzès, parce qu’elle permettrait aux consommateurs de bénéficier des effets de la concurrence commerciale. Cet argument, relayé par tous les libéraux,  est  surprenant de la part d’un producteur qui essaie de développer des circuits courts. Ces positions divergentes font partie du débat démocratique.

Dans le même article, Denis Bancillon dénonce la vente d’un bâtiment préfabriqué et met en cause l’honnêteté du maire de Vallabrix. Tout d’abord, je précise qu’avec l’accord du conseil municipal, j’ai proposé à l’association ARRU qui veut installer une recyclerie à Vallabrix de lui céder ce bâtiment  pour l’euro symbolique. L’association a décliné cette proposition car le démontage et le remontage du  préfabriqué par une entreprise engendrait un coût prohibitif.

Nous avons donc pris la décision de vendre en l’état ce bâtiment, nous avons mis une annonce sur le  bon coin. C’est un artisan de Lunel qui a acheté le préfabriqué, à charge pour lui de le démonter et de le réinstaller. Le conseil Municipal a donné son accord pour cette vente qui nous évitait d’avoir à gérer et à financer le démantèlement de ce bâtiment.  

Denis Bancillon cherche à s’opposer systématiquement   au maire de Vallabrix ,  pour cela , il n’hésite pas à franchir la ligne rouge  en avançant des contrevérités et  en  jetant la suspicion sur une décision communale.

Je lui conseille de venir assister aux conseils municipaux et aux réunions publiques, il n’a que la rue à traverser pour participer à la vie publique de Vallabrix.

 

Intervention de Bernard Rieu au conseil communautaire de la CCPU

Afin d’analyser votre politique M le président, je vais faire un comparatif  avec les choix de nos voisins à savoir l’agglomération  du Gard Rhodanien   et la CCPG.

Je vais m’appuyer sur 3 points ; le développent économique, la petite enfance et les fonds de concours.

Sur le développement économique, le Gard rhodanien  possède 14 zones d’activités, la CCPG a 7 zones en capacité d’accueillir des entreprises, ils viennent  de construire 4 ateliers relais à

 Théziers.

Pour la CCPU , nous n’avons qu’une zone en capacité d’ accueillir des entreprises , la zone de Lussan  qui est excentrée et qui présente  des points faibles  .

Nous avons donc une offre trop limitée  et  un retard important dans ce domaine.

Sur  la petite enfance, le Gard rhodanien offre   462 places en crèches collectives soit une place pour 156 habitants.

La CCPG  a 178 places en crèches soit une pace pour 140 habitants.

Dans le Gard , les crèches collectives offrent 4481 places  soit une place pour 165 habitants.

 

A  la CCPU , nous avons 98 places  soit une pace pour 300 habitants .

Dans ce secteur aussi, nous sommes très  à la traine.

Lorsque la CCU a pris la compétence petit enfance, il avait été acté de créer de nouvelles structures d’accueil pour mailler le territoire mais je vois que vous n’envisagez aucun investissement de ce coté la.

Le vice président en charge de la petite enfance met en opposition  l’accueil collectif et l’accueil avec les Assistances maternelles. Ce sont deux modes de garde différents qui se complètent et qui répondent à des choix différents des familles. Je précise  que la charge financière pour une famille est plus lourde lorsque l’enfant est pris en charge par une assistante maternelle. 

Votre refus de créer de nouvelles structures d’accueil pénalise les familles de la CCPU.

Sur les fonds de concours, l’agglomération  du Gard Rhodanien a une doctrine comme la CCPG .

Chaque  communes du Gard Rhodanien peut bénéficier de ces fonds à hauteur de 5000 euro par an , les grosses communes ayant droit à des sommes plus importantes .

Les communes de la CCPG ont aussi la possibilité d’avoir des fonds de concours, la CCPG a établi un règlement  qui favorise les communes qui ont un potentiel fiscal faible et  liste les actions qui peuvent être subventionnés à des taux de 10 à 20 % .

  Du coté d la CCPU , aucune doctrine  pour les fonds de concours . En 2017 ,  Uzès a bénéficié de 800 k€ au titre des fonds de concours sur les 805 investi  , les villages se sont répartis 5     k euros  

Uzès qui représente  30 % de la population de la CCPU a ainsi capté 99.3%  des fonds de concours, quand aux autres communes, elles se sont partagées royalement  0.7 % de la somme totale.

 En outre , après avoir  largement financé la ville d’Uzès à travers les fonds de concours , vous avez unilatéralement décidé de les supprimer.

Je m’élève contre  cette politique qui concentre la quasi-totalité des investissements sur Uzès.

Je vous demande Monsieur le président  de rétablir ces fonds de concours et  d’élaborer collectivement une doctrine pour l’attribution de ces fonds.

Informations municipales

La commune  vend 3 tilleuls de 20 ans  au prix de 50 € par arbre. L’acquéreur  prend en charge  l’arrachage et le transport de l’arbre.

B  Rieu

Intervention de Bernard Rieu au conseil communautaire de la CCPU du 26 mars 2018

En préambule, je veux aborder un point qui me tient à cœur.

A Vallabrix, nous allons lancer dans quelques semaines la construction d’une école et d’une nouvelle cantine. L’école est portée par la commune, le SIRP construit la cantine. 

Au printemps 2017, le président du SIRP envoie deux courriers : l’un à la présidente de la région Occitanie, l’autre au président de la CCPU pour solliciter une aide afin de concrétiser ce projet.

Les services de la région ont enregistré rapidement notre demande.

Récemment, la Région nous a informé qu’une subvention  de 10% du montant des travaux nous était accordée.

 Par contre, du côté de la CCPU, aucun retour : rien, pas même un accusé de réception ou un courrier de refus.

On aurait pu s’attendre à ce que l’indifférence vienne de la collectivité qui siège si loin de nous. Mais, de la part de la communauté de communes, ce manque d’intérêt a de quoi surprendre.

Comment faut-il interpréter ce silence de vos services, Monsieur le Président ? Comme une négligence face à une demande qui n’émane après tout que d’une petite commune ?

Je reviens maintenant sur votre proposition de budget pour 2018.

Nous avons des compétences, pour certaines, à mon sens, nous ne les exerçons pas d’une façon satisfaisante.

Lors du dernier conseil communautaire, à ma demande, vous avez été contraint de donner des chiffres  sur le taux de refus pour les admissions dans les crèches de la CCPU . 30%  des familles n’ont pas accès aux crèches collectives.  Et même si on parvient à grappiller quelques places supplémentaires, l’offre restera insuffisante face aux besoins : avec une place proposée pour 300 ha, nous sommes  bien loin du compte.

Si nous exercions pleinement notre compétence économique, nous  devrions  être en mesure de garder nos entreprises  et d’en attirer  de nouvelles. Malheureusement  ce n’est pas le cas.

La conserverie Champlat est installée à Saint-Quentin  depuis 25 ans, c’est Nicole Bouyala qui avait tout mis en oeuvre pour l’accueillir. Avec le développement  du bio, Champlat  doit   s’agrandir.

L’entreprise voulait rester sur notre territoire mais nous avons été dans l’incapacité  de  lui proposer un site : la conserverie  Champlat  quitte donc Saint-Quentin pour s’installer à  

Tresque . Les employés vont devoir faire le trajet et notre territoire perd une belle entreprise pleine d’avenir.  

Tout ce que vous nous proposez en matière d’investissement, c’est le centre culturel  l’Ombière   qui représente 70 % de l’investissement de la ccpu .

Sur les  3810 k€ ,   l’investissement pour le développement économique est quasi inexistant .

La compétence économique qui est essentielle pour notre territoire est le parent pauvre de ce budget. A mes yeux , on prépare mal l’avenir de l’Uzège.

 

Je vous demande de revoir votre feuille de route en mettant l’accent sur l’accueil de nouvelles entreprises, le développement du secteur agricole et en construisant des équipements publics adaptés aux besoins de la population.

Intervention de Bernard Rieu lors du conseil communautaire du 12 février 2018 Concernant le projet de centre culturel et de congrés

 

En analysant ce projet, je suis de plus en plus convaincu qu’il s agit d’un projet surdimensionné  pour notre territoire. Il faut bien entendu une salle  culturelle  sur Uzès  mais pas d’une capacité de 1400 places.

En regardant  les aglos ou les communautés de communes   voisines, je constate qu’ils ne se lancent pas dans de tels projets. 

Ce projet est couteux en investissement et sera très  lourd en fonctionnement,  Je pense en outre que le taux d’occupation de cette structure ne sera pas optimal et que ce centre sera sous utilisé. Par contre,  vous avez  abandonné en 2013  le projet de la piscine alors que les bassins nautiques sont les  équipements publics les plus fréquentés

Tous les moyens de la CCPU  vont être engloutis dans ce centre culturel et de congrès.

On n’envisage  aucun autre investissement pour des équipements publics  qui sont  pourtant  nécessaires : nouvelle crèches, bassin nautique, cuisine  collective privilégiant  les circuits courts.

 Sur le plan économique, pas d’investissement  pour soutenir l’agriculture, pas de projet de pépinières d’entreprises.

J’ajoute  que vous avez supprimé  les fonds de concours  qui certes  étaient modestes mais qui permettaient de soutenir les projets des communes  de notre communauté.  La CCPU  ne doit pas devenir un outil exclusivement  au service d’Uzès mais elle doit agir pour un développement équilibré de notre territoire.

 

En conséquence,   je vais voter contre cette délibération.

 

Résultats vote : 6 contre et 8 absentions

Hôtel à insectes et plantation devant la déchetterie de Vallabrix

Jeudi dernier 8 février, les enfants de l’école, aidés par les bénévoles du GPN,
ont mis en place sur l’espace devant la déchetterie un hôtel à insectes, et ont plantés un grand nombre de végétaux,
pour favoriser la diversité et attirer les pollinisateurs.

Ce fut un après midi agréable, et un peu court pour certains.

Courrier de Bernard Rieu maire de Vallabrix , conseiller communautaire de la CCPU

Je me félicite de la décision  du commissaire enquêteur qui  émet un avis défavorable  à l’aménagement envisagé  de la zone des Sablas .

  Aujourd’hui, l’étalement urbain qu’il soit résidentiel ou commercial  doit être freiné au maximum. Comme le préconise le Schéma de cohérence  territorial Uzège –Pont du Gard  , il faut économiser l’espace en évitant d’étendre les zones urbanisées. La création  d’une nouvelle zone commerciale dans l’Uzège  qui aurait eu comme conséquence  d’artificialiser   plus de quatre  hectares de terre  aurait été  une erreur.

Nous devons réfléchir  à un développement   harmonieux  de notre territoire qui favorise    les productions artisanales, agricoles ainsi que les nouvelles technologies.

Comme nous y engagent  les conclusions de l’enquête publique, il faut repenser  totalement l’aménagement de cette zone en concertation avec les associations et les acteurs locaux.

B Rieu

Vœux du maire 2018

Au nom de l’ensemble du conseil municipal, je vous présente mes vœux de santé, prospérité et bonheur pour 2018. 

J’ai une pensée pour les personnes du village qui connaissent des problèmes de santé, je souhaite de tout cœur que leur situation s’améliore.  J’ai vu récemment   quelques personnes âgées du village : Mme Alleau, notre doyenne, qui a eu 96 ans en janvier va bien, Mme   Roudil qui va sur ses 92 ans  se porte bien aussi.

Nous avons eu deux décès en 2017 : Eliane Pujolas le 27 juin et Jean-Marie Andrei  le 20 décembre.

Il y a eu 5 naissances au cours de l’année dernière : Martin Ethan Carta le 28 juillet, Michel Monica Bauman le 5 août , Gabin Courtin le 20 août , Louise François le 12 octobre ,  Margot Stampone le 22 octobre  et Léa Stasiewski le 15 novembre.

Notre population continue donc d’augmenter, au rythme de 0,7% cette année : un dynamisme supérieur à celui de notre pays en 2017 (0,3%).

Je tiens à féliciter   Alizée  Rieu pour le formidable parcours qu’elle a réalisé, elle a bien représenté  notre Région et notre commune dans ce concours.

Plusieurs  familles se sont installées  récemment ou vont le faire sous peu : M   Sébastien Kehren s’est installé ave sa compagne  rue des Aires dans l’ancienne maison de M. Vrignon ,  Bénédicte  et  Cyril   Lopez  se sont installés avec leurs enfants rue des Aires,  

Monsieur Quertigniez a acquis les maisons de Marcel et Marie-Andrée Boutaud au Planet : il y réalise  des travaux pour faire plusieurs logements. La famille DOMENGES a déjà emménagé dans une nouvelle construction  rue des Liquières , Virginie  EL Brazi va revenir au village avec sa famille, dans une maison qui se bâtit  également aux Liquières.

Monsieur et Madame Dance  ont aménagé dans la maison qui appartenait à Lucette  François.

Monsieur et Madame Duffaud  se sont installés dans une maison place de l’horloge au printemps dernier .

Joël Rozier et Manon  Favand ont acquis la maison ronde , ils y font actuellement des travaux qui vont mettre en valeur ce beau bâtiment.  Madame Tahr-Chaouche  s’est installée à la montée de la Garrigues, Marion Palazzo et Frédéric Savonne sont devenus propriétaires de la maison  rouge qui appartenait  à la famille Lumbroso.   M. Guin  et Mme  Baxter ont acheté la maison de Philippe Marie et vont s’installer avec leurs enfants en  septembre. Enfin Fabien Leclercq   a fait valoir ses droits à la retraite et habite désormais rue Bel Air.

C’est une satisfaction de voir plusieurs couples choisir  Vallabrix pour s’établir. Je souhaite la bienvenue à toutes ces personnes.

En 2017, nous avons terminé la réfection des chemins ruraux et goudronné certaines rues du village,

Nous avons peu investi en 2017, préférant thésauriser pour la construction de la nouvelle école.

Nous pouvons réaliser ce projet important pour la Commune sans avoir recours à l’emprunt. Néanmoins, vu le faible niveau des taux d’intérêt actuel, nous étudierons s’il est opportun de recourir à un emprunt étant donné que la Commune est peu endettée.

La construction va démarrer en mai 2017 pour une livraison en juin 2019. Nous allons être mobilisés par ce beau projet pendant deux ans.

Parallèlement, nous avons fait étudier la création d’une voie de desserte de l’école qui traversera la propriété d’Irène François. Cet ouvrage présentera de nombreux avantages :

  • Mise en place d’un sens unique évitant que les véhicules (bus et voitures) se croisent devant l’entrée du parking de l’école et de la salle socio-éducative.
  • La création d’un accès direct sur la RD5   facilitant  le passage  des  bus scolaires  et des services du SDIS
  • La possibilité  offerte par cette voie de relier à l’école le nouveau quartier qui sera implanté  à l’entrée du village.

Nous avons déposé un dossier au département pour demander une subvention  au titre des amendes de police.

Nous avons déposé un dossier pour récupérer gratuitement des végétaux auprès de la pépinière départementale. Le groupe de bénévoles est en train d’installer ces végétaux à la place de l’horloge, en bas de la rue des remparts, route de Bagnols  et devant la déchetterie. Notre village va s’embellir avec ces plantations, je tiens une nouvelle fois à remercier Hervé Depasse , Nicolas Stampone , Yvan Greer , Gaston  Beteille , jack Mazier et Jacques Brun .

Ce groupe qui agit aussi pour la protection de notre environnement souhaite accueillir d’autres  bénévoles pour être encore plus efficace.

Le village vit et devient attractif grâce à l’action des bénévoles qui s’investissent dans les associations et proposent des animations de qualité tout au long de l’année. Le CM  a créé une commission culturelle, dotée d’une subvention, pour leur permettre de se fédérer et de mutualiser leurs dépenses.

Je voudrais saluer le travail effectué au sein de la médiathèque, tant pour le service au public du village que pour le lien avec l’école. La médiathèque maintient vivant le goût de la lecture et contribue à le développer chez les enfants.

En rentrant dans le réseau intercommunal à partir du mois de mars, notre médiathèque va offrir des possibilités nouvelles à ses usagers. Je remercie Marie-Hélène Vaux, responsable bénévole, de son implication dans la mise en réseau.

La baisse continue des dotations de fonctionnement allouées par l’état et la  suppression de la taxe d’habitation qui ne sera pas compensée intégralement par l’état va fragiliser les finances des communes. Pour autant, je pense qu’il faut conserver l’échelon communal qui assure le mieux la proximité de la population avec les élus communaux. Les populations et les élus locaux devront être vigilants pour faire vivre les communes.

Enfin, je ne voudrais pas clore ces vœux sans un mot de remerciement pour les personnels de la commune et du SIRP. Leur investissement est décisif et c’est grâce à eux que les habitants peuvent se sentir bien dans leur village.

Pascale Fanton, secrétaire à la Bastide d’Engras et Aurélie Platon, secrétaire à Saint-Hippolythe ont pris en charge les tâches administratives du secrétariat en l’absence de J. Carcenac. Leur  efficacité nous a été d’un grand secours.

Nous allons recruter un agent de catégorie B, un rédacteur, sur un poste de 35H, pour remplacer les départs de J. Carcenac et de Nadine Pagès.

Aurélie Platon en complément de son service principal à Saint Hippolyte sera employée sur un poste d’adjoint administratif à raison de 6H/semaine.

En 2018, avec l’ensemble des élus, je continuerai   à être à vos cotés, n’hésitez pas à venir à la mairie, c’est votre maison. Je vous invite à prendre le verre de l’amitié.

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