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Commune de L'uzège

Vallabrix

Intervention de Bernard Rieu au conseil communautaire du 26/09/2022

LA PROPOSITION que vous faites consiste à soutenir deux actions sur le territoire, l’une concernant les plantes aromatiques   et l’autre l’oléiculture.

Regardons de près la situation de ces deux secteurs sur le plan agricole : Le secteur des plantes aromatiques est en difficultés, les prix de vente de l’essence de lavande se sont effondrés, à cela s’ajoute les problèmes de sècheresse qui font chuter les rendements, .il en résulte que      beaucoup d’acteurs jettent l’éponge et arrête cette production.

L’opération senteur de garrigues est positive sur le plan touristique mais je ne pense pas qu’elle suffise à dynamiser le secteur des plantes aromatiques.  Elle peut laisser croire au grand public que on a un secteur dynamique ce qui ne correspond pas du tout à la réalité.

 

L’autre opération concerne l’olive : de ce coté la, la demande existe mais l’offre est très insuffisante.

Les surfaces cultivées en oliviers sont très faibles, dans tout l’uzège , quelques dizaines d’hectares en tout.

Il n’y a pas d’investissement important pour développer ce secteur.

La aussi, olives en fête peut donner l’illusion que l’oléiculture en uzège est un secteur important.

Il y a quelques années, le républicain avait cette une : oléiculture : l’or vert de l’uzége ! C’était un titre accrocheur mais dénué de toute réalité .

On ne peut pas se contenter dans le plan alimentaire territorial de financer des opérations qui ont essentiellement un intérêt touristique. il faut être beaucoup plus ambitieux et mettre en place des mesures concrètes en faveur de l’agriculture .

 

Pour l’oléiculture que je connais bien, on peut décider d’aider financièrement la plantation de nouveaux vergers, j’ai déjà fait cette proposition qui n’a jamais été reprise.

Il y a cent ans, il y avait sans doute plus de mille hectares d’oliviers en uzège , en ayant une politique volontariste , notre territoire pourrait être reconnu pour son secteur oléicole comme le territoire de Nyons dans la drome .

 

Voila les éléments de ma réflexion et les propositions que je fais.

Intervention de Bernard Rieu au conseil communautaire de la CCPU du 30 mai 2022

Notre système de santé qui était un des meilleurs du monde continue à se dégrader.

 Aujourd’hui, des services hospitaliers sont en grande difficulté pour fonctionner. Dès cet été, 120 services d’urgences en France risquent de devoir procéder à des fermetures partielles. On nous annonce déjà des fermetures nocturnes aux urgences de Bagnols : une situation qui va toucher une partie de notre population.

 

La création de maisons de santé et de centres de santé va dans le bon sens, les médecins sont salariés dans les centres de santé ce qui correspond à une demande des jeunes praticiens.

 

Ceci étant, beaucoup de territoires installent des maisons de santé et des centres de santé sans réussir à lutter contre les déserts médicaux.  A proximité de notre territoire, la ville de Goudargues cherche un médecin depuis plusieurs mois pour sa maison de santé.

Pour faire fonctionner nos services publics, et notamment celui de la santé, l’engagement des élus locaux ne suffit pas. Il faut un changement radical de politique au niveau de l’État.

 

Certaines forces politiques considèrent que notre pays n’a pas les moyens de faire face à ces besoins. Je vous livre les   chiffres suivants : entre 2010 et 2020 , les grandes fortunes en France  ont  augmenté leur patrimoine de 700 milliards  ce qui correspond à 10 000 euros par citoyen français !

Intervention de Mr Rieu au conseil communautaire de la CCPU du 07 février 2022

Éducation : la même logique comptable contreproductive est toujours d’actualité !

 

Les services de l’éducation nationale préparent la prochaine rentrée scolaire avec la même logique à savoir récupérer des postes d’enseignants dans les écoles où les effectifs fléchissent.

Dans l’Uzége, cette année, les regroupements pédagogiques de Saint-Dézéry/Saint Maurice-de-Cazevieille/Castelnau-Valence   et de Bourdic/Aubussargues sont menacés de perdre un poste d’enseignant.

Toute les enquêtes montrent   pourtant que la réduction des effectifs s’accompagne d’une amélioration du niveau scolaire des élèves. Et ce tout particulièrement pour les enfants issus des catégories les moins aisées de la population. 

Il faut donc profiter de la baisse des effectifs pour améliorer le taux d’encadrement des enfants d’autant plus que notre pays n’est pas un bon élève sur ce point. En effet, en France, la moyenne des élèves en primaire est de 18,8 enfants par classe alors qu’elle est de 13,5 pour l’Europe.

Seule la Roumanie fait moins  bien que la France, des pays comme la Grèce (8,7) ou l’Italie (11,4) font beaucoup mieux.

On peut trouver les moyens pour aller vers une école de la réussite pour tous les élèves : les entreprises du CAC 40 ont dégagé 137 milliards de profits en 2021 dont la moitié a été versée aux actionnaires.

Une meilleure répartition de cette manne pourrait financer une belle école publique pour tous.

 

B Rieu

Intervention de Mr Rieu au conseil communautaire du 14/12/2020

Afin d’assurer pleinement les compétences  qu’elle s’est données , la CCPU   doit  d’avoir des moyens financiers   importants  pour faire face aux charges de fonctionnement.

Ces charges vont s’alourdir avec la mise en orbite de l’Ombière et le futur bassin nautique.

J’ajoute qu’au niveau de la petite enfance, la création d’une nouvelle crèche devrait faire partie de nos projets.

Ces moyens proviennent de trois sources ; la dotation de l’état  qui  se rabougrit depuis plusieurs années,  les impôts  sur les familles et les impôts liés à l’activité économique.

Pour les impôts économiques, là aussi, l’évolution n’est pas positive. En 2019 , la CCPU a perçu 3,8 M d’euros d’impôts liés à l’activité économique en intégrant la taxe de séjour. Elle a reversé  4, 2 M d’euros aux communes au titre des attributions de compensation.

Cette somme correspondait aux impôts économiques perçus par les communes  en 2011 au  moment où la CCPU est passée en taxe professionnelle unique.   C’est-à-dire qu’en 9 ans , les impôts liés à l’activité économique ont chuté  sur notre territoire de plus de 400  000 euros soit 10% des impôts de 2011.

Comment expliquer une telle évolution ? Je vois deux raisons :

Tout d’abord, sous Nicolas Sarkozy, une réforme de ces impôts s’est traduite par une baisse de la pression fiscale sur les entreprises. L’objectif du gouvernement était de doper les investissements dans note pays.  Au vu de notre balance commerciale, qui ne cesse de se dégrader, je crois que la réforme n’a pas porté ses fruits et n’a conduit qu’à fragiliser les moyens de nos collectivités.

L’autre raison  provient de notre incapacité   à  mettre à la disposition des entreprises des locaux et des terrains pour s’implanter sur notre territoire.  Pire, nous avons vu des entreprises quitter l’uzège faute de trouver des lieux pour se repositionner.

Il est donc urgent de réagir de ce côté. Il faut étudier en urgence la réhabilitation de  la zone du mas de Méze  qui est laissée en déshérence depuis des années. Il faut recenser les locaux disponibles et les acquérir si possible.

Enfin, il faut sortir du blocage de la zone des Sablas en supprimant la partie commerciale qui est fortement contestée. Je signale qu’à Bagnols, le préfet s’est opposé à la création d’une

4ème zone commerciale sur la ville.

Intervention de Bernard RIEU au conseil communautaire du 23/11/2020

Point 5 : Recrutement d’un directeur de cabinet

  Je voudrai  apporter les réflexions suivantes sur ce point.

Au niveau de la CCPU , nous avons une équipe d’agents de qualité : un dgs très compétent , des cadres A , des ingénieurs , des rédacteurs et des adjoints administratifs .

il me semble  qu’avec ces ressources humaines, on peut faire avancer les dossiers  et gérer le quotidien.

Vous avez choisi M  le Président de prendre l’indemnité plafond qui est prévue par la loi.  J’ai validé ce choix car je pense que la  fonction de président de la CCPU  doit constituer un temps plein pour un élu.

Par contre, je ne valide pas votre proposition de créer un poste de collaborateur ou de directeur de cabinet ( voir ML) .  il me semble que ce poste ne se justifie pas pour notre inter communaliste qui n’a que 30000 habitants.  De plus un tel poste aurait un cout d’environ 60 000 euros, ce qui alourdirait les charges de fonctionnement de notre collectivité.

Point 11 : Proposition de faire contribuer les commues pour l’instruction des déclarations d’urbanisme

Lorsque la CCU s’est constituée, très rapidement, elle a mis en place un service d’urbanisme pour les communes.  A l’époque, le CCU  avait peu de compétences et des moyens financiers réduits.

Pour  autant, elle a fait le choix de offrir gratuitement ce service aux communes  ce qui était bien dans l’esprit intercommunautaire.

Aujourd’hui, la CCPU a beaucoup plus de moyens, elle perçoit notamment  les impôts liés à l’activité économique  et reverse aux communes les attributions de compensations qui sont gelées alors que les impôts sont en dynamiques.  Revenir sur cet acquis de gratuité pour les communes ne se justifie pas  financièrement.

Vous invoquez pour justifier ce choix le fait que ce n’est pas une compétence de la CCPU  mais un service.  Exact, mais nous assurons d’autres services comme la police intercommunale.

Lorsqu’il faudra recruter un agent pour ce service, vous allez ponctionner les communes de 2€ par habitant ? Pour la culture qui n’est pas une compétence, vous allez  faire de même ? 

Avec cette proposition, nous rentrons dans un engrenage contraire à l’esprit communautaire.

Je voterai contre  cette délibération.

Intervention de Bernard Rieu – ZAC « Les Sablas »

Au moment où  la convention  citoyenne  pour le climat  a fait des propositions pour limiter l’artificialisation des espaces agricoles et naturels, vous  prévoyez  d’urbaniser  une surface de 11 hectares.

Sur ces 11 hectares, sont prévus des activités des services, des équipements collectifs, des services publics et des commerces.

J’ai plusieurs remarques à faire.

 Il semble que les entreprises de production ne soient pas prévues dans cette zone, or la crise que nous traversons a montré que notre pays doit impérativement muscler son outil de production. Il serait donc intéressant d’autoriser et de réserver des zones pour l’installation d’entreprises de production aux Sablas, voire de réserver une zone à la production agricole en lien avec des circuits de distribution courts, ce qui correspondrait à la demande de nos concitoyens localement.

Le gouvernement a repris une des propositions de la convention citoyenne sur le climat en instaurant un moratoire sur les créations et les extensions de zones commerciales

En l’absence de règlement sur cette zone, la partie commerciale peut devenir prépondérante.

Dans la réalité, on risque de voir surgir une nouvelle zone commerciale aux portes d’Uzès.

Je rappelle que les commerçants d’Uzès se sont mobilisés contre la création d’une nouvelle zone commerciale, craignant pour la vitalité du commerce de centre-ville.

En tenant compte de ces éléments locaux et des orientations données au niveau national pour lutter contre l’artificialisation des terres agricoles, je vous demande Monsieur le président de réexaminer votre projet.

Intervention de Bernard Rieu au conseil communautaire de la CCPU du 1  JUILLET 2019

Lorsque  l’état  s’est désengagé  de l’instruction des permis, la ccu a  crée  un service d’urbanisme qui  a rempli la mission de la DDTM.

Ce service a donné satisfaction  aux communes et est un point d’appui indispensable pour les élus.

Ce service  était doté de 4 postes, aujourd’hui, il y a que 2.5 postes c’est-à-dire que vous avez réduit  de 40%  les postes alors que le nombre de communes a augmenté.

Vous nous proposez  de ne plus instruire les dp parce que  vous avez fait le choix de supprimer  massivement des postes au service urbanisme.  Ce serait une erreur  de mettre le doigt dans cet engrenage  de réduction des services.

Je demande  aux maires des petites communes  c’est-à-dire le quasi totalisé de la CCPU de refuser cette délibération.

Intervention de Bernard Rieu  au conseil communautaire de la CCPU du 1  JUILLET 2019

Dans les dernières décennies, les gouvernements de droite ou socialistes ont mené des politiques qui ont fragilisé nos services publics.

 En Uzége, la liste est longue des services publics ou au public qui ont été supprimés ou réduits. : district edf, bureau sncf, boutique orange, bureau caf et caisse primaire.

Le gouvernent actuel accentue les politiques d’austérité et a prévu de supprimer 100 000 postes de fonctionnaires. Ces postes sont récupérés dans les territoires dans les différents services publics : hôpitaux, trésorerie, gendarmerie, éducation etc .

En Uzège, c’est maintenant la trésorerie qui est visée : une telle décision est en contradiction totale avec la promesse faite aux élus de territoires ruraux de maintenir des services de proximité. Elle va rendre la vie de nos concitoyens et le fonctionnement de nos communes plus compliquée.

Le département du Gard  qui compte 22 trésoreries ne devrait plus en compter que 6 si le projet nommé  fallacieusement «  géographie revisitée »  reste en l’état.

Je rappelle la tentative du ministre de l’EN de rattacher les écoles rurales au collège de secteur dans le but de rationaliser les effectifs et de faire des économies. Devant la mobilisation des élus, des enseignants et des parents, le ministre a été contraint de faire machine arrière.

C’est la preuve que l’on peut faire reculer ce gouvernement mais il faut une implication forte des élus , des salariés de cette administration  des citoyens.

Intervention de B  Rieu

Fête école  juin 2019

Je dois  excuser M  Allégrini  qui a des contraintes familiales et qui ne pourra pas participer  à cette fête .

Notre école continue son bout de chemin, grâce à une équipe pédagogique soudée et motivée , l’école de Vallabrix et st hipolyte  est reconnue dans l’Uzège pour la qualité de ses prestations.

Madame   Caparros   a assuré la direction de l’école ,   M  Blondeau  a géré  la maternelle  ,  et Christèle  Sabatier  s’est occupée du cycle 2.  Merci  à vous trois pour la qualité de votre travail.

Au coté des enseignantes ,  d’autres personnes sont indispensables au  fonctionnement de l’école :  Aurore  Ludovico , Vanessa  Boursigaux ,  Sylvie  Faure   et Claire Millard qui a remplacé  virginie  El  BRAZI.   Je tiens  à saluer l’investissement  de ces personnes  dans leur travail.

  Après   de nombreuses années  à l’école de Vallabrix , Virgine  El  Brazi a souhaité évoluer professionnellement et a pris un poste de secrétariat  dans un syndicat .   Au non de tous les élus , je veux  vous  remercier Virginie  pour tout ce que vous avez  apporté à notre école .

Je  vous félicite pour votre promotion  et vous souhaite de réussir dans vos nouvelles fonctions.

Les enfants de l’école  bénéficient des activités apportées par des personnes extérieures à l’école.  

 Les mamys conteuses de la médiathèque d’uzes qui viennent lire des livres, la médiathèque de Vallabrix  avec MH  VAUX  accueille régulièrement les enfants de l’école   .

Une journée poésie  a été organisée  récemment  avec la participation de poètes. 

Une  journée  d’initiation à l’architecture et à l’urbanisme a  eu lieu  le 18 juin  pour les  enfants du cycle 2 avec  madame Miller  du CAUE et M Prohin  architecte de l’école .

Une sensibilisation à la prolifération de l’ambroisie  pour les enfants du cycle 3  a été  organisé  par Hervé  Depasse  et Yvan Gréeer .

Des enfants quittent aussi l’école : je vais les appeler et on leur remettra un dictionnaire fiançais anglais, un clé USB  et un livre offert par le ministère de l’éducation nationale .

Geoffoy  Mateo , Labrune  Salert Ylana ,  Lopez  April , Martinez   Mathilde , Massuyes  Raphaél , Pavone  Angélina  , Truchet  Solal   

 

Je vous souhaite bon vent au collège

Intervention de B Rieu au conseil communautaire de la CCPU du 15 avril 2019

 

Le budget d’une collectivité est l’acte majeur qui permet de fixer une feuille de route.

L’investissement d’aujourd’hui doit préparer l’avenir de notre territoire. Cet avenir repose sur les jeunes générations. Pour attirer ou fixer des jeunes, il faut des emplois, des services et des logements accessibles.

Pour favoriser la création emplois, on pourrait faire beaucoup mieux: par exemple , l’agriculture qui est secteur économique majeur pour note territoire est oublié dans l’investissement. Depuis 6 ans que vous présidez la CCPU, rien n’a été investi dans ce secteur. Pourtant, c’est l’une des orientations stratégiques de l’axe 3 du projet de territoire : soutenir et promouvoir l’agriculture. Certes, vous venez de relancer la commission agriculture qui s’était endormie pendant des années mais je crois que cela s’inscrit plutôt dans une stratégie politique à la veille d’échéances électorales que dans une volonté de dynamiser l’agriculture.

Pour attirer des entreprises, là aussi, votre bilan M. le Président est bien maigre. Des entreprises ont dû quitter le territoire faute de zone pour les accueillir.
Vous avez laissé depuis des années la zone du mas de Mèze en déshérence, vous nous expliquez que cette situation est due à la déviation routière, cet argument n’est pas recevable car on connait le tracé de cette déviation depuis longtemps.

Certes, vous me direz, on va avoir les Sablas mais cette zone selon vos propos est une zone essentiellement à caractère commercial. L’avenir de l’Uzège n’est pas dans une nouvelle zone commerciale, de nombreuses personnes ont exprimé cette conviction et d’ailleurs le projet de territoire ne fonde pas notre Attractivité et notre dynamisme économique sur ce type de projet.

J’en viens aux services. De ce côté la aussi et je le déplore, pas d’évolution majeure. Quand vous êtes arrivé à la présidence, il y avait 88 places en crèches, 6 ans plus tard, il y en a 98. Pas d’investissement prévu en 2019 pour étudier une nouvelle structure.

De même, aucun investissement pour étudier la création d’un bassin nautique qui fait défaut aussi bien aux scolaires qu’aux habitants. Ce serait pourtant une bonne manière d’encourager les pratiques sportives, pour le plus grand nombre.

Quant au logement, rien n’est prévu mais de nombreuses communes font des efforts pour offrir des logements accessibles et de qualités.

Monsieur le président, je ne peux voter votre budget qui manque d’ambition pour notre territoire.

gJe vais intervenir sur les dépenses d’investissement qui sont essentielles pour notre territoire.

J’observe que ces dépenses sont concentrées sur 3 postes : aménagement de l’étang de la capelle, ZAE les sablas et l’Ombière qui à elle seule représente 75 % du total des dépenses d’investissement.

Espérons que ces investissements importants permettront de créer à terme de nouveaux emplois.
Car nous manquons d’emplois sur ce territoire : la stagnation de la population notée par M. Vieu dans son document de synthèse s’explique sans doute en partie par cette raison.

Je pense donc qu’il est urgent d’orienter la politique intercommunale vers la création d’emplois productifs.
Dans cette optique, pourquoi ne pas prévoir au budget une étude sur l’aménagement de la zone du mas de Mèze aujourd’hui laissée en déshérence, dans le but d’y accueillir des PME.
Par ailleurs, nous manquons toujours d’un projet d’envergure pour insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur agricole. Attirer de nouveaux agriculteurs en facilitant leur installation, cela pourrait aussi se traduire dans nos investissements.

Sur un autre point, je crois que nous devrions améliorer les services à la population. Par exemple , il est acté que nous avons un nombre insuffisant de places en crèches. Vous avez dit récemment à la presse qu’une crèche était à l’étude or aucun crédit n’est affecté à ce projet

Le vice président FV a quant à lui déclaré publiquement qu’il fallait mettre en débat la réalisation d’un bassin nautique. Mais rien n’apparait non plus de ce côté dans les orientations budgétaires.

Nous avons une bonne situation financière, il faut en profiter pour investir sur notre territoire, Le recours à l’emprunt est aujourd’hui une piste qu’il ne faut pas négliger compte tenu des faibles taux d’intérêt.

Texte de Bernard Rieu maire de Vallabrix (écoles rurales EPSF)

Il est loin le temps où il y avait une classe unique dans nos villages, pas de maternelle ni de garderie.
En se regroupant, les villages ont créé des structures scolaires qui vont de la maternelle jusqu’au cours moyen. Ils ont rénové ou construit de nouvelles écoles et mis en place des services périscolaires. Ces efforts importants ont été couronnés de succès puisque les effectifs des écoles rurales ont fortement progressé lors des dernières décennies.
Chaque école a un directeur qui assure l’animation de l’équipe pédagogique de son école, fait l’interface avec les familles et les collectivités locales.
Aujourd’hui, dans nos villages, les structures scolaires sont performantes mais peuvent être menacées par des décisions gouvernementales. En effet, dernièrement, le ministre de l’éducation nationale a fait voter un amendement qui crée des établissements publics de savoirs fondamentaux (EPSF). Ces établissements regrouperaient sous l’égide du collège de secteur plusieurs écoles rurales.
Le but, c’est de faire des économies !
Ce jeu de regroupement entrainera mathématiquement des fermetures de classes. En effet alors que la moitié des écoles françaises comptent entre deux et quatre classes, leur regroupement dans des EPSF beaucoup plus volumineux permettra de respecter au plus prés le taux d’encadrement avec ….moins d’enseignants .
Economie aussi avec la disparition des directeurs. L’EPSF serait placé sous l’autorité du principal du collège, assisté d’un adjoint spécifique pour le primaire, un seul, au lieu d’un directeur pour chaque école qui peut, selon les effectifs, bénéficier d’une décharge d’enseignement. Il y a actuellement en France 5300 collèges et 45 000 écoles avec 45 000 directeurs.
Ce projet qui refait surface va à l’encontre des intérêts des enfants et des familles de nos villages, il doit être combattu.

Mise au point de Bernard RIEU

Dans le Républicain du 22 février,  Denis Bancillon   a rédigé un article à charge contre le maire de VALLABRIX. Je veux donc apporter les éléments suivants pour que vous ayez une information objective.

En tant que conseiller communautaire de la CCPU , j’ai pris position publiquement  contre une nouvelle zone commerciale à Montaren .En effet , je considère  que la multiplication des zones commerciales vide les centres villes  de leurs commerces  et participent à l’étalement urbain qui faut limiter au maximum. De plus avec le développement du commerce en ligne, les magasins physiques voient leur fréquentation diminuer et certaines zones commerciales sont en perte de vitesse.

Un collectif s’est constitué et de très nombreux citoyens de l’Uzège se sont mobilisés contre ce projet.

Je pense que nous devrions tout   mettre en œuvre pour développer le tissu économique qui favorise la création de richesses sur notre territoire : créer des pépinières d’entreprises, des ateliers relais, des zones artisanales et avoir une politique volontariste pour installer de jeunes agriculteurs et agricultrices. Denis  Bancillon pense au contraire que la zone des Sablas est une opportunité pour le pays d’Uzès, parce qu’elle permettrait aux consommateurs de bénéficier des effets de la concurrence commerciale. Cet argument, relayé par tous les libéraux,  est  surprenant de la part d’un producteur qui essaie de développer des circuits courts. Ces positions divergentes font partie du débat démocratique.

Dans le même article, Denis Bancillon dénonce la vente d’un bâtiment préfabriqué et met en cause l’honnêteté du maire de Vallabrix. Tout d’abord, je précise qu’avec l’accord du conseil municipal, j’ai proposé à l’association ARRU qui veut installer une recyclerie à Vallabrix de lui céder ce bâtiment  pour l’euro symbolique. L’association a décliné cette proposition car le démontage et le remontage du  préfabriqué par une entreprise engendrait un coût prohibitif.

Nous avons donc pris la décision de vendre en l’état ce bâtiment, nous avons mis une annonce sur le  bon coin. C’est un artisan de Lunel qui a acheté le préfabriqué, à charge pour lui de le démonter et de le réinstaller. Le conseil Municipal a donné son accord pour cette vente qui nous évitait d’avoir à gérer et à financer le démantèlement de ce bâtiment.  

Denis Bancillon cherche à s’opposer systématiquement   au maire de Vallabrix ,  pour cela , il n’hésite pas à franchir la ligne rouge  en avançant des contrevérités et  en  jetant la suspicion sur une décision communale.

Je lui conseille de venir assister aux conseils municipaux et aux réunions publiques, il n’a que la rue à traverser pour participer à la vie publique de Vallabrix.

 

Informations municipales

La commune  vend 3 tilleuls de 20 ans  au prix de 50 € par arbre. L’acquéreur  prend en charge  l’arrachage et le transport de l’arbre.

B  Rieu